- Donner une gifle,
claq, claq,
au destin, claq,
il ne faut qu’une main.
Même main d’ailleurs
qui tâtonne les murs par lesquels
ce même destin nous entoure.
Si je suis resté à l’ombre
des murs voulant me tuer
en buvant sans cesse,
sans lumière surtout,
c’est que quelqu’un passe,
vienne à moi et me donne,
claq, une gifle.
.
2.Me voilà debout, remis
devant le soleil,
ayant cédé ma place à l’ombre
à cette femme au coeur brisé.
Que je ne connais pas.
Dont je n’ai pas tué le mari.
Comment tuer quelqu’un
pendant qu’ivre mort on ne tue
personne d’autre que soi-même?