Harmonie tragique

Nous avions quitté Amsterdam assez tôt le dimanche afin d’arriver à Den Haag vers dix heures et demi pour y visiter l’exposition conscacrée à l’oeuvre du peintre américain Mark Rothko. On vient la voir de partout; ainsi, une voiture immatriculée en Belgique s’est garée derrière notre voiture. En sont sortis quatre Belges francophones. Ma femme et moi avions choisi d’y aller, de nous laisser aller. De prendre quelques brins à gauche et à droite. Que dire d’autre d’une telle peinture absolue? Qu’elle est peinte.   Et puis, j’écris à présent un poème pour dire l’indicible.

Le chemin que nous avons pris pour arriver à Rothko était néanmoins plein d’obstacles. Nous voulions arriver à Den Haag le samedi vers midi. La neige nous a bloqués, non pas en Belgique où la neige était déblayée mais, mon Dieu, comment est-ce possible? Où sont passés les Pays-Bas? – entre Meer et Rotterdam! Nous sommes donc arrivés à Amsterdam vers 16 heures à l’hôtel que nous avions réservé. Nous nous sommes retrouvés au Hema du poète d’Amsterdam Pom Wolff, avons bu le café quelques portes plus loin, à un jet de pierre de la Waterlooplein. Rarement Amsterdam ne m’a été aussi proche en vain.

En quittant l’expo vers une heure et demi, la queue pour entrer se trouvait tout juste pas dans la rue! Nous, par contre, n’avons pas eu à faire à une masse de visiteurs encombrante.

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