La faute de l’eau, qui
coule sans cesse dans la mer
oubliant la rivière qui oublie.
Se passe-t-il autre chose
qu’un navire, grand ou petit,
sauf un naufragé ?
Nous nous sommes perdus
de vue, depuis ta mort.
Tout à fait normale et
je m’arrête rarement auprès de l’eau.
Jusqu’à ce que je t’entends dire :
écoute un instant les yeux fermés.
Te voilà oui.
Derrière toi, il y a
cette branche
de trop.