Force Beaufort d’une tempête

Tout juste si nous le vivons,

le passage à deux,

assis dans le train.

 

Par la force d’une tempête,

on a beau être fort,

nous nous sommes arrêtés,

ensemble avec d’autres trains.

 

Un vrai campement

cet énorme emplacement.

 

Et glissent les aiguillages, sifflent les gardes.

Au dessus des nuages, la lune sourit.

Tout vacarme doit à présent céder

la place au tapage du débranchement.

 

Les couples se relâchent et s’engueulent,

se lamentent pendant une minute,

leurs cris déchirants, un halètement

et pourquoi je préfère ne pas me faire foutre.

 

C’est alors que tu rapproches tes lèvres

de mon oreille: les céréales

espagnoles ont résisté à l’ouragan.

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