- Le barbare est d’abord humain
avant qu’il ne frappe.
Laisse-le frapper la rhubarbe,
l’arbre à caoutchouc
s’il le faut.
Mais pas autrui.
Et voilà qu’il frappe
surtout autrui.
Il a la tête au galop,
la tête creusée,
venant droit de l’enfer,
où le diable expire
et l’inspire.
- À côté de l’homme, voici le chameau,
au jaune loin de l’eau.
Le bleu les surplombe,
avant de creuser notre tombe
dans le sable
du diable.
Il n’y a pas que souci
suspendu dans ce cadre-ci.
On n’y sort pas,
on y fait un saut.