Le convoyeur revient

Quand le matin arrive,

l’enfer de la mobilité générale se dérive,

le temps de se lever est terminé.

La journée continue paternalisé.

.

Afin de te tenir en haleine,

avant d’oublier je veux

me souvenir d’à peu près tout de toi.

.

Pendant un instant, j’ai une emprise sur le temps.

me glissant en toi, en grognant légèrement.

Puis c’est l’extase comblée.

Nos yeux s’ouvrent vitrifiés

.

Tout cela peut durer longtemps.

Nous sommes à bout de souffle, perdus.

.

Les événements se sont déroulés

à un rythme souple.