Tous les matins du monde

Souvent je me levais,

quasi chaque jour,

parmi les humains.

Parfois sans eux.

.

Une carotte à portée de main.

Le bâton, en nous frappant,

la vie dure,

je me retirais à nouveau,

loin des humains.

.

L’un devient un ton,

un autre grain de sable.

Nous restons ainsi égaux à nous-mêmes,

dans une répétition minimale

jusqu’à tomber dans notre coin ardent

le monde magazine

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