Place nette

Beau le bateau se séparant de l’eau
plane et monte vers les nues
enceintes d’amour, jamais bues.

Le feu a beau se dissocier
de l’air pour s’allumer,
il nous permet d’atterrir en un soupir.

Du coup du renfort nous arrive
à l’aide d’un manque de confort
bien que le geste d’un enfant.

N’empêche que nous aimons toujours
la terre qui a engendré
le feu, l’air, l’eau et l’amour.

rimpels in bevroren vijver

 

 

J’ai réécrit dans ce poème un ancien poème attribué à Alfonso Ferrabosco. Je l’ai découvert dans un livre de l’écrivain américain, bien que le moins américain des écrivains américains contemporains, Richard Powers. Seulement, je ne sais pas si Alfonso est le père ou le fils.

Le poème initial étant un madrigal, en le réécrivant j’y ai fait entrer le contretemps créant ainsi un morceau de jazz.

 

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