Comme, parfois, il galope devant nous,
ou encore nous prend autrement,
voire nous solidifie un moment en silence.
Plus souvent, il nous joue un mauvais tour,
nous étourdissant vers le bas d’un tourbillon.
Jamais n’apparaît une quelconque image
ou autre ressemblance.
Brièvement, le loup pleure de nous.
Comme, plus explicite,
grondant, gémissant,
il nous propulse par les bouts des doigts de pied.
Il nous projette alors une image autre,
nous donnant des odeurs et des couleurs,
jusqu’à ce que, enchevêtrés,
il nous jette plus loin et nous fait atterrir
plus vite que nous voulons.