Quel siècle !

La parole porte la haine,

un mot peut tuer,

tout comme, complètement

voire bien préparés nous nous aventurons

sur un terrain glissant et lisse.

 

On ricane de lalangue

et on voit un coup de fouet profond

que nous donnons en pleine figure

qui exradie une lumière noire.

 

Plus de sornettes avant de s’endormir,

nos menus propos déposent notre amour,

nos langues coupent des tranches de chair,

le texte sans bulle nous prouve la peur.

 

Et avant même de pouvoir nous piffer,

nos odeurs prennent la fuite,

une parole quelconque porte ses poils,

libérant en l’air, rigolant de plein ventre le mot.