Ciao maudit bienvenu tao

Récemment j’ai donné une interview au magazine littéraire en ligne ‘méander’. Le titre suggère que ma poésie est explosive mais qu’elle n’explose pas immédiatement, à première vue ou lecture. D’autre part, j’ai ouvert un canal sur YouTube  (youhou vachement tjoub) où l’on peut m’écouter (et voir quelque part). Un de mes éditeurs fait remarquer que ma voix ajoutée au texte porte le poème encore plus … plus loin ? plus haut ?

En écrivant le livre – recueil ‘Dans des draps russes’, j’ai terminé la phase du poète maudit que j’ai été ; en même temps, je suis entré dans le nirvana poétique du tao. Un autre éditeur avait remarqué et s’était prononcé de la sorte en plein public, qu’au fond je suis un poète tao. Au moment même, je ne m’en rendais pas compte. Toutefois, il avait tout à fait raison.

Le poète maudit écrit malgré tout. Malgré lui, malgré le manque de reconnaissance, malgré le succès, etc. Il écrit quoi que ce soit. Jusqu’aux draps russes, donc.

Arrivé de pleine conscience, ou serait de plaine consciente, au tao, j’en ai fini une fois pour toutes d’écrire des poèmes (à tout prix) ; j’écris dorénavant des histoires brèves ultra brèves, qui n’existent qu’en néerlandais et sont visibles et visitibles au site web kutbinnenlanders.nl

N’empêche que de temps à autres, la Muse me prend par le cou et me remet en pleine poésie ; je n’ai d’autre choix alors que d’écrire. Le tao, c’est cela, c’est ne rien vouloir écrire et écrire sans le vouloir.