Chasseur de peau

pour Laurent l’Oedipe 

Qu’en penses-tu,

quelle belle peau,

quelle jolie fourrure!

.

Tu fais taire l’animal en toi,

arrête tes caprices,

il grogne encore.

.

Tu t’ouvres les bras.

Au moment même où tu crois qu’il est apprivoisé,

il te saute au sein,

te mord la gorge.

.

Loin derrière ses oreilles,

se cachait un humain au sein

de cet animal. Tu as failli l’entendre,

là jamais son chant sonne faux.

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