- La grotte à jamais est fermée,
l’image y gît.
Des garçons de ferme les bras
penchés se laissent aller.
L’autobus arrivera bientôt, prenant
à froid le boulanger chaud
pour l’emmener à l’usine de pain.
On s’en fiche pas mal et du coup
le pain nous fait grossir.
C’est pourquoi nous nous amusons
sur le hometrainer, tout aussi fichus.
À l’avance je gîs dans le grain,
ensuite tout aussi inactif à l’eau.
- La centrale m’est trop proximité,
je préfère une pensée
qui se trouve plus loin.
L’insecte qui a bouffé le maïs
se fiche de ce végétal.
Il prend du carburant
et crache les grains de maïs,
sans les digérer, sans en apprendre.
Au plus aïgu, le soleil
a coupé l’air.
Les nues ensemble ont reculé,
pour disparaître bientôt
hors yeux.
- Voilà enfin, hourah, la mer.
L’eau monte par l’escalier.
Nous nous croyons bénis.
Toi, tu sais mieux de sorte que nous,
dégrisés, nous retrouvons
ensemble dans un même bâteau,
dépaysés plutôt.
Heureusement nous avons eu
tout juste le temps
de combiner nos vêtements
convenablement
dans des couleurs
qui causent ensemble.