Nous avons bel et bien bondé,
si vagues, jouant le clarinet,
jouant de la sorte des pieds des gens
dansants. Dans la rue
les cailloux ont l’air fatigués,
n’ayant pas les pieds par terre.
La mousse dans la gouttière déverse la pluie
qui heureusement tombe par gouttes.
Sous le bras, nous portons
le noyeau d’une tête nucléaire.
Ne vous faites donc pas de soucis
de ce que nous allons manger.
Du saucisson sans doute tamponné.