« Sans vertige » est sans doute, même si c’est moi-même qui le dis, parmi les meilleurs de mes poèmes. De date récente, il est toutefois réservé au livre bilingue qui devrait paraître au mois d’avril avec des dessins et peintures de William Ploegaert. A suivre
suite:
Sans vertige
Pas trop coincées,
quand même serrées,
les lèvres
semblent s’ennuyer
se fermant charnellement.
Nous n’y regardons pas de si près.
Voyons une impasse
au fond de laquelle
se dresse tout haut une tour
au-dessus de tout.
Ma chute en haut
m’avait amené jusqu’ici.
A présent je me ballade
libre, les lèvres sifflées.