- Bien qu’au début
fût le verbe, pour nous
.
le monde s’ouvrit.
Nous étions prêts
à le conquérir.
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Pendant longtemps les longues jambes
m’ont fait tourner la tête
vers les femmes qui se font porter par.
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Enfin, ce sont de courtes jambes
qui se tendent et entourent
mes jambes,
lorsqu’à nouveau nous nous libérons
étrangers au monde
qui nous tend une passerelle
pour sauter plus loin.
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En effet, pratiquement personne ne sait
qui parmi nous est un espion.
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2. L’eau ne se remue pas
par de vieilles histoires,
le cheval s’est sauvé.
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L’écurie reste ouverte,
tandis que le cheval
ne se noie pas.
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Peut-être l’espion
reviendra
fermer l’écurie.
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3. Lui alors oui
s’en va en mission,
il est désigné et qui dirige?
.
Lui alors
corrige lui-même
le cours des évènements,
évitant la grille
de l’écurie et le cheval,
les pétards et les mines terrestres,
les grenades et les tranchées.
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Dès qu’il sait,
il sait trop.
Tombera-t-il?
.
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4. Les espions décèdent rarement, ils
meurent par accident.
Du premier homme
Wilfried décéda.
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Le voyant, vit bien beau
écoutant siffler entre ses dents
haleine formant ses mots.
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Parfois on en restait là,
assis à s’en taire.
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Du premier homme
des ailes et des basques prenaient
l’envol au vent.
5. Wilfried à peine mort,
voici que Michel décède,
le second animal de lalangue Bartosik.
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Il avait son chemin à parole
pour devenir homme, père, poète, professeur.
Pas un mot de trop
ni de trop haut pour éviter que la parole
s’écrie préférant murmurer des phrases.
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Il doit avoir découvert la source
quelque part pour faire clapoter
une cascade de chutes de noms
et de langue.
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Qui est l’espion?
Laisse tomber.
profonde-lalangue 