Dans le flux excessif
je suis tombé,
l’eau me bat par vagues.
Atterri enfin, un flux
d’images se précipite
épine minuscule
et mortelle qui donne des peines immortelles,
écriture de la mer sur le basalte,
écriture du vent dans le désert,
testament du soleil,
et mon sang circule plus lentement,
calmement à présent et
nu je me couche sur la pierre.
(1957, pierre de soleil, d’octavio paz, traduction en Français de Juliette Schweisguth)