Invisible n’est pas français,
la nuit le rend visible,
pourvu que l’on ne dort pas.
Lorsque nous franchissons la barrière
qui sépare le froid et le chaud,
le jour et la nuit,
nous sentons à peine l’air se déplacer.
Celui qui ne veut pas qu’on le voit
n’est pas français,
la nuit le trahit.
Suffit-il de grimper dans un arbre
et d’attendre le chat ?
Ou faut-il devenir le chat dans l’arbre ?
Le siècle français des lumières
n’a pas mis fin à l’invisible