Dans le rêve géométrique, quatre cellules
en couleur se trouvent à mes pieds nus.
J’insiste à ce que je les supervise
tant chacune des quatre croit devoir
m’inviter à y descendre et je refuse.
Si l’une est arabesque, élégance, en or,
une autre penta- ou sexagon, vert jaune,
une est ronde et vide, une autre pleine et noire.
Jusqu’à ce que, enfin, je descende, tout nu,
dans ta chair, pourpre sur noir, y pénétrant,
et qu’avec ton cri le rêve pour du bon
puisse cesser de proliférer.
Beni-Mellal /Tolède, août – septembre 1993