- Le mois des fleurisses commence,
je trouvais que tu pourrais bien.
Je me suis mis au boulot de toute main propre.
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Et voilà, cela fonctionna.
Tu t’étais ouverte complètement.
Je te vis fleurir,
de quoi te prendre belle et bien.
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Une forte pluie avait rincé ton cerveau
évacuant tes soucis,
des vents forts t’avaient raffraîchi l’esprit.
Sous mes mains, ta respiration
en paix s’est repliée dans ton trou de serpent.
(L’érogéniété respiratoire est mal étudiée mais il est clair que c’est par le spasme qu’elle entre en jeu. Jacques Lacan)
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- Il m’est facile à imaginer un créateur
qui te crée dans la glaise
en te tournant dans tous les sens
de ses mains, jusqu’à ce ta forme soit faite
et puis de sa respiration
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Incarnée dans ta chair je te presse,
je te traite, mes doigts tournent,
jusqu’à provoquer ta respiration
à relâcher, à rendre libre, à t’ouvrir.
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Le créateur était-il tout aussi
passionné et saisi par une pulsion?