Main d’oeuvre

  1. Le mois des fleurisses commence,

je trouvais que tu pourrais bien.

Je me suis mis au boulot de toute main propre.

.

Et voilà, cela fonctionna.

Tu t’étais ouverte complètement.

Je te vis fleurir,

de quoi te prendre belle et bien.

.

Une forte pluie avait rincé ton cerveau

évacuant tes soucis,

des vents forts t’avaient raffraîchi l’esprit.

Sous mes mains, ta respiration

en paix s’est repliée dans ton trou de serpent.

(L’érogéniété respiratoire est mal étudiée mais il est clair que c’est par le spasme qu’elle entre en jeu. Jacques Lacan)

 .

  1. Il m’est facile à imaginer un créateur

qui te crée dans la glaise

en te tournant dans tous les sens

de ses mains, jusqu’à ce ta forme soit faite

et puis de sa respiration

.

Incarnée dans ta chair je te presse,

je te traite, mes doigts tournent,

jusqu’à provoquer ta respiration

à relâcher, à rendre libre, à t’ouvrir.

.

Le créateur était-il tout aussi

passionné et saisi par une pulsion?

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