Il est agréable de s’asseoir sur le lit de moules
nous n’y restons pas assis indéfiniment
Nous regardons la mer
le grand rien sur lequel parfois
un bateau navigue
.
En dessous, les vagues clapotent
bavardent entre les lignes
Si nous restons assis assez longtemps
on attrape un mot par-ci par-là
.
Puis nous nous levons, nus
marchant le long de la plage
Nous nous arrêtons et nous épouillons mutuellement
Le pou fait la symbiose
du corps et de l’esprit
.
pour que sous notre peau
nous échangeons quelques paroles
nous rions et sourions
nous nous jetons dans l’eau extasiés